Paris Basmati

Des nouvelles de la Ville Lumière?

mardi, avril 11, 2006

Il est 20h, Paris s'éveille


J'aimerais vous parler de mes nuits parisiennes, des promenades de deux heures en bord de Seine, vous dire les noctambus qui n'arrivent pas et mes pieds explosés par la marche en sandales dans la ville (parce qu'on m'avait dit qu'ils n'aimaient pas les baskets au Barrio et que, pour une fois, j'ai consenti à faire un effort, effort que j'ai très vite regretté, surtout quand j'ai compris que ça fermait et qu'on devrait se contenter de regarder par la fenêtre, les yeux plein d'étoiles, comme le petit peuple devant une vitrine haute-couture, parce que, putain, c'est beau cet endroit, quand même!) J'aimerais vous raconter les fins de nuits chez Carmen, qui rappellent le Coaster, et les premiers métros bondés, les oiseaux qui chantent, le soleil qui s'éveille et le lit qui vous attend, rassurant. J'aimerais vous dire, enfin, le bonheur d'un couscous gratuit et les millions d'sourires qui s'entassent dans ma tête, la Tour Eiffel sur le balcon de G., le Wax, l'ambiance disco, la scène Bastille et les demis à cinq euros.

J'aimerais...
Mais je le ferai pas.


Par contre, ça fait quelques temps, maintenant, que je me balade avec ma caméra à l'affut d'images de cafés, de lieux à apprivoiser. A l'heure actuelle, j'ai des dizaines de photos mais seul un petit nombre d'entre elles m'intéresse vraiment: celles qui contiennent des souvenirs (c'est tellement précieux, les souvenirs...) Alors, les voilà, ces images qui en disent long pour moi. Des cafés apparemment insignifiants, surpris ici en pleine sieste, mais que la nuit, bientôt, se chargera de ranimer.
Pour mon plus grand plaisir...



La Folie en tête, rue de la Butte aux Cailles. Un bric à brac qui fait chaud au coeur, bourré d'habitués mais ouvert à tous. Pas donné malheureusement, comme les autres cafés du quartier.



Dans la même rue mais de l'autre côté de la place, le Merle Moqueur, enfumé, bruyant (on n'y va pas pour parler philosophie) et un peu cher. Mais ô combien sympathique. Maison fissurée, graffitée, dans un ancien quartier communard qui a gardé quelques relents anar. J'aime...



Le Tribal, Cour des Petites Ecuries, en plein coeur d'une sorte de Matongué parisien. Idéal pour les fauchés qui veulent manger à l'oeil et boire sans se ruiner. Une véritable perle, livrée avec du personnel sympa et un décor chaleureux. Must, must, must!



Le Cristal, rue de Suffren, ultra pas cher et forcément bondé, enfumé, bruyant... Paye pas de mine, a priori et faut pas espérer s'asseoir après 19h. Mais le porte-feuille s'y sent vachement bien. Du coup, le reste suit...

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