Paris Basmati

Des nouvelles de la Ville Lumière?

jeudi, mars 23, 2006

Orgies cinématesques


Depuis deux jours, le printemps s'offre une nouvelle pause. Après une belle semaine ensoleillée, il s'en est allé, un peu fatigué, laissant place à une désagréable sensation d'hiver (comme si on n'en avait pas eu assez, déjà...) Mais, rassurez-vous, il n'a pas dit son dernier mot. Ces jours passés, il se rappelait au bon souvenir de nos amis français par l'intermédiaire du désormais mythique "printemps du cinéma". Des films à 3,5 euros, partout, tout le temps, pendant trois longues journées. Le rêve!

A la base, je voulais voir "Munich", "Moi, toi et tous les autres", "Sauf le respect que je vous dois", "The woodsman", "A history of violence", "The constant gardener", "Le temps qui reste", "Vers le Sud" et euh... "Brockeback Mountain" (rien que ça) Finalement, je n'ai vu que ce dernier, complété par des choix secondaires: "l'ivresse du pouvoir", "Marock". De bons films (sisi, même "Marock"... Bon, faut aimer les films un peu teenage et oublier que l'actrice principale ne joue pas terriblement) mais rien d'exceptionnel. Non... L'idée de "Brockeback Mountain" a beau être géniale et la surprise d'y voir la Jen de Dawson en petite brunette malmenée par la vie, très comique, on finit par se perdre dans des longueurs, inutiles, qui masquent l'intérêt initial. Dommage...

Aujourd'hui, toutefois, insatisfaite de ce printemps trop court, j'ai joué les prolongations en allant voir "Sauf le respect que je vous dois". Bien m'en a pris. Moi qui m'étais mise à douter de ma légendaire capacité d'émerveillement face à ce truc magique que certains nomment "septième art", je ne doute plus. Je peux encore vibrer devant un film! Youhou! "Sauf le respect que je vous dois" fait partie de ce que j'appellerais les "thrillers psycho-sociaux" à la française. C'est assez à la mode depuis quelques années ("L'emploi du temps", "Ressources humaines", "L'adversaire" ou encore "Le couperet" ont largement contribué à construire le genre) et c'est généralement un peu froid. Mais, au risque de me montrer très critique et de renier tous les grands principes cinématographiques que j'avais mis des années à construire, il me semble que c'est l'unique direction dans laquelle le french-cinéma assure encore un tant soit peu, ces temps-ci (quand même, "De battre...", c'était pas mal!) Enfin, revenons à nos moutons, à savoir moi et "Sauf le respect que j'vous dois"... J'ai vibré! Pourquoi? Je sais pas exactement. Ce que je sais, c'est qu'il a une atmosphère, ce film, des images, une musique omniprésente qui fait beaucoup de son charme (quoi qu'en dise ma voisine de derrière qui l'a trouvée proprement "horripilante") un casting irréprochable (Gourmet, Cotillard, Julie Depardieu, que des bons!) une histoire intéressante... Bref, il fonctionne! Je ne peux donc que vous le conseiller, si, du moins, vous êtes un tant soit peu sensibles à ce genre de cinéma.

Sur ce, je vais arrêter de me la jouer cinéphilo-prout-prout et euh... aller dormir.

1 Délicieux champignon(s)

  • At 8:39 PM, Blogger Phiphine said…

    Déjà vu! :)
    Mais tu fais très bien la pub...
    Et Christopher Thompson, mmm...

     

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