Paris Basmati

Des nouvelles de la Ville Lumière?

mardi, juin 20, 2006

Nous avons perdu tant de temps, nous avons perdu tant de temps, mon amour


Dilliger Girl et Baby Face Nelson sur mon lecteur cassettes-CD. Puis, quelque part, dans la cité, quelqu'un. Un piano. Les notes me parviennent, lointaines, et se mélangent aux voix dans ma chambre. Moooove your body, moooove your body... Ils sont plusieurs en fait. C'est un orcherstre. Moooove... C'est pompeux et ça m'énerve un peu...
Je crois que je préfère Dillinger Girl et Baby Face Nelson.
Le ciel est beau, ce soir, mais mon esprit est embrouillé. Je ne sais pas du tout par où commencer...

Hier, peut-être...
L'examen...
Mon voisin de devant avait enlevé ses slashs et je répondais en regardant ses pieds fascinants. Plusieurs fois, j'ai laissé mon esprit quitter le papier, le théâtre rituel, l'ethnocentrisme. Je l'ai regarder s'évader... Je ne suis pas sûre que mes sessions de juin soient pourries par mes dérapages de coeur, finalement. Le prof n'a pas lu plus de deux phrases de réponses et m'a mis 18. Ce n'est pas pourri, ça. C'est bien... Il m'arrive d'aimer les dérapages, je crois.

Plus tard, au dîner (souper? J'ai complètement perdu mes repères, aidez-moi!), G. a raconté l'enterrement de son ami pendant que les francophones parlaient de foot... Je pense que, pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment pris conscience de la notion de "frontière linguistique". Puis, la table s'est vidée. Et la boîte de granulés Kwatta est restée... Les gens font ça, ici, quand ils partent. Ils laissent des restes (alimentaires) d'eux même. J'ai souri en pensant que c'était con, la vie, parfois.
On passe beaucoup trop de temps à se séparer...

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