Paris Basmati

Des nouvelles de la Ville Lumière?

vendredi, février 24, 2006

Libertad



Petite parenthèse "politique" ou simplement humaine. Hier, ça faisait quatre ans jour pour jour qu'Ingrid Betancourt était enlevée par les Farc, qui, en ce moment, retiennent encore trois mille personnes en otage.

Ma seule manière d'exprimer mon soutien (de manière dérisoire) est de le rappeler sur ce blog...

www.betancourt.info

jeudi, février 23, 2006

Confessions d'une buveuse de bièèères


C'est horrible à dire...
Mais je crois qu'il y a beaucoup de préjugés à son propos. Je crois qu'en fait, on la juge sans connaître... Au fond elle est pas si différente de la Vedett.

Non mais c'est vrai...

Je... Je pense que j'aime... je ne déteste pas la Kro.

samedi, février 18, 2006

Ma vie dans le riz basmati





Ca y est... Je m'installe dans ma vie d'ici. Il y a trois jours, j'me suis surprise à faire une lessive dans ma salle de bain. C'est un signe qui ne trompe pas...

Les soirées erasmus s'enchaînent à une vitesse ébourrifante, stupéfiante, absolument exténuante, qui me pousse à d'interminables grasses-mat' et fait bien rigoler mes nouveaux colocataires. Mais dis... Tu sors tous les soirs, non? * Euh... Non! Mercredi, j'ai rien fait! Brusquement, tout me semble facile. Je sens que je me transforme. Je me prends de passions subites et curieuses pour des sujets tels que le vouvoiement en Hongrie, les festivals gothiques en Allemagne ou la Petite Sirène de Copenhague. J'assiste à des combats d'honneur bibitif entre les Irlandaises et divers adversaires qui tombent tous comme des mouches. Je chante en Grec dans le dernier RER...




Mes après-midis sont différentes, beaucoup plus solitaires... Marcher, m'émouvoir, rire, avoir des yeux partout, m'émerveiller, m'indigner. Je suis à la recherche de l'âme de Paris. Jeudi, à 15h, un monsieur lisait un livre au milieu de nulle part, un xylophone résonnait dans des couloirs de métro et je m'disais tiens, c'est étrange, ce vide, ça a des airs de fin du monde. A 15h15, j'essayais de détacher mes yeux des larmes qui coulaient sur le strapontin d'en face, puis, je sortais profiter du soleil. Je découvrais les tentes Médecin du Monde "plantées" sur des bouches d'aérations et je souriais en voyant ça, sur une vitrine. A 16h, je prenais des photos de la Butte aux Cailles. A 16h30, je me promenais en plein quartier Latin et je râlais, à 17h, en sentant tomber la pluie. Je m'engouffrais dans le métro où un type me faisait un peu pitié, à gueuler tout seul sur son banc. A 18h30, enfin, je découvrais Belleville et ses délices, je discutais de Kieslowski et je rentrais, beaucoup plus tard, avec un Danois, un Grec, une Hongroise, une Bulgare.

En ce moment, mes journées ne servent à rien.

Mais elles sont vachement bien...


Je livre des moustiques A l'institut Pasteur


Réveil un peu maussade, hier matin. Sans raison particulière... Juste pas envie de sourire à la femme de ménage qui m'a surprise en pyjama, au saut du lit, pour m'arracher mes draps. J'ai enchaîné les automatismes, douche, ptit déj, ordinateur, le temps que les brumes du sommeil se dissipent quelque peu et que je me décide à bouger ("bouger", dans ce cas, se résume à descendre six étages en ascenseur pour aller chercher le courrier... Rien de surhumain, en somme)
C'est alors que j'ai trouvé le colis qui a transfiguré ma journée.

Et euh... Je voulais dire merci! :-)

Après, je me suis sentie d'humeur créative, j'ai habillé un mur avec des restes de l'Atelier 210, de Muziek Publique et... j'ai surtout fait ça.

mercredi, février 15, 2006

Le poids des mots Le choc des... PHOTOS




Pas que je m'y trouve particulièrement à mon avantage... Ni que j'ai l'intention de vous inonder de photos de soirées erasmus (Alors, vous voyez, là, c'est moi avec Truc, Machin, Chose et euh... Ah d'ailleurs, c'était trop drôle, y a Machin qui a charrié Truc et lui, il lui a répondu du tac au tac, t'aurais du voir la tête de Chose! Ahaha! Il est trop marrant, Truc!) Mais je trouve cette image fun et, comme c'est ma première photo d'erasmus en train de faire la fête, il fallait que, symboliquement, je vous en fasse profiter...

samedi, février 11, 2006

C'est toujours le matin Toujours à la même heure


Le petit coup de blues s'est prolongé pendant quelques jours encore, le matin, au moment où je raccrochais avec la réalité de ma solitude parisienne. Mais il a fini par me quitter, à mesure que le soleil d'hiver se faisait plus présent.

Paris est une belle ville, vraiment... Ca me fait mal de concéder ça aux Parisiens, limite, ça m'arrache un peu les doigts de l'écrire, mais j'ai depuis quelques jours l'impression tenace de vivre dans l'une des plus belles villes du monde (*Ca y est, c'est dit...*) Pas pour les Champs Elysées, où je n'ai pas encore mis les pieds, ni pour la Tour Eiffel, qu'il faudra quand même que je me décide à escalader un jour, mais pour sa passionnante diversité. Et ses toits aussi... Hier a été une journée en couleurs, pleine de photos en noir et blanc. Paris et ses nuages dans l'objectif. Du bonheur! J'ai découvert la Butte aux Cailles à quelques kilomètres de chez moi. Une sorte de village, à la Montmartre, en un peu plus "cheap" et beaucoup plus méconnu. Ensuite, j'avais rendez-vous avec une colocataire pour une deuxième visite au Louvre. Je l'ai perdue un quart d'heure plus tard, à Châtelet, dans les couloirs de la fourmillère géante... On y a été chacunes séparément... Mais... J'ai vu la Joconde! Et je ne la conseille à personne, on la voit nettement mieux sur les reproductions, sans la vitre, la barrière de sécurité et les 3000 fanas du Da Vinci Code devant. Le Radeau de la Méduse, lui, draîne un peu moins de curieux et pourtant... Waow! Enfin, à 20h30, j'avais rendez-vous à Anvers (le métro! Un peu de Belgitude en plein Paris) avec ma première vraie soirée d'Erasmus: des gens de toute l'Europe autour d'une immmmmmense et délicieuse salade montmartienne. Du vin. Des sourires. Et puis la cité U. La maison du Danemark. De la bière (bier op wijn is venijn? (proverbe qui, soit dit en passant, se décline aussi en hongrois et en allemand) On s'en tape!) Et déjà des souvenirs...

Hier était une journée en couleurs. Comme les 19 semaines à venir, je crois...

Mais vous? Comment ça va, vous?

L'auberge espagnole à Paris


Hier soir, j'ai passé ma première "soirée Erasmus" avec Panos, Agapè, Ida, Yedi, Andrea et Bryan.
Rien que pour les noms, j'adore...

mercredi, février 08, 2006

Précision technique


Si vous utilisez Explorer, sans doute voyez vous une bande rose pâle, desespérément vide à droite des textes... Ce n'est pas voulu. Normalement, on devrait y trouver mon profil, les liens, etc. qui se trouvent actuellement isolés en bas de page. Mais comme je suis une merde en informatique (dès que ça devient un tout petit peu pas banal, du moins) ça restera comme ça...

Que votre oeil ait la gentillesse de m'en excuser :-)

L'autre jour, j'ai testé pour vous... (suite)


Chose promise, chose due, voici encore deux, trois petits tests tous beaux, tous chauds, tout parisiens et concoctés spécialement pour vous. Vous êtes prêts?

C'est parti...

1. Le vin le moins cher du Monoprix (1,10 eurros)
Il ne faut jamais rester sur une première impression! Même quand un vin vous semble piquant et dégueu à la première gorgée, même quand il vous donne mal à la tête après trois petits verres seulement, un conseil: donnez lui une seconde chance! Le lendemain, il vous semblera peut-être meilleur. Et ne parlons même pas du surlendemain! Un grand cru! Dorénavant, tous mes visiteurs auront d'ailleurs droit à ce merveilleux millésime. Au fait, c'est qui qui comptait me rendre visite déjà?

2. La Grande Epicerie de Paris
Au détour d'une longue et agréable rue du 7ème arrondissement (la rue où habite tuuuut. Oups, j'allais révéler mes infos "people". Faut pas!), se cache une véritable perle parisienne bobo (plus BOurgeoise que véritablement BOhème), j'ai nommé: La Grande Epicerie de Paris. Prenez la peine d'entrer dans ce magasin, aux allures branchouilles-franchouilles, vous n'en sortirez pas déçus. Le slogan déjà : "pop food" en dit long sur ce qui est à l'intérieur... De la bouffe "populaire" qui se vend au prix des oeuvres de Warhol, ou presque (110 euros le kilos de thé, même si ça s'achète pas par kilos, ça laisse rêveur...) Un must dont vous sortirez les poches vides, assurément, mais la tête pleine de souvenirs, et, si vous avez un peu de chance, les papilles régalées par de merveilleuses dégustations de produits hors de prix. Youpie!

3. La construction de la ligne de tram au Sud de Paris
Il fut une époque lointaine où je bavais sur le panorama parisien à Montmartre en me disant: presque pas de grues, c'est fou comme ils font pas de travaux à Paris, c'est génial! A cette époque, je n'habitais pas en face du chantier le plus monstrueux du monde... Aujourd'hui quand je sors du chateau qui me fait office de maison et que je fais trois pas hors de mon parc-jardin, je tombe sur... des kilomètres de route retournée au buldozer. Youhou! Tout ça pour construire un tram qui fera le même trajet qu'une ligne de bus. Des fois, je comprends pas les urbanistes... (mais bon... Ca, c'est pas nouveau... N'oublions pas qu'il y a quelques jours, j'habitais encore Bruxelles!)

Sur ce, chers lecteurs, je me permets de vous souhaiter une bonne soirée et une agréable nuit! Moi, j'ai un bol de riz tout chaud qui m'attend (avec ou sans champignons?)

lundi, février 06, 2006

Doubles-sens


Note à destination de mes quelques lecteurs hexagonaux: cherchez pas à comprendre ce post... ^^

Lu aujourd'hui, dans les couloirs de l'université: "Urgent! Etudiant en première année de DEUG de droit a besoin d'aide pour ses TD!"

Hé bien, c'est simple, tu prends des bières, tu les affones (comment ça s'écrit "affoner"???), puis tu les clashes bien loin dans la salle...

(Oui... C'était la blague à deux balles du jour)

dimanche, février 05, 2006

Aujourd'hui, j'ai testé pour vous...


Le Louvre un premier dimanche du mois! (Il faut savoir que Le Louvre est gratuit, le premier dimanche du mois...)

Vous voyez un peu les stations de métro aux heures de pointe à Paris? L'ambiance fourmillère géante, tout ça? Hé bien, le Louvre gratuit, c'est l'agitation du métro... multipliée par 1000. Les visiteurs franchissent les portes d'entrée par torrents, sous les yeux fatigués d'une multitude de gardiens, guides et agents de sécurité en tous genres. Ensuite, c'est parti pour la visite au pas de course... Bon alors, j'ai trois heures devant moi et je voudrais voir... euh... tout. Ben, croyez-moi, c'est pas gagné! Car il ne suffit pas de marcher et de regarder, non, il faut aussi veiller à ne pas rentrer dans les gens, à éviter de gâcher leurs photos (de la Vénus de Milo, de papa et maman devant la Vénus de Milo, du copain fatigué affalé sur un banc, etc.) et surtout, il faut s'orienter... Je crois avoir passé plus de temps le nez sur les plans ou dans mon guide du Routard qu'à regarder des oeuvres. Mais bon, faut pas gâcher son plaisir pour autant, le Louvre, quoi qu'il arrive, c'est quand même top! Ca permet se forger des certitudes (définitivement, Ingres, j'aime pas...), de frimer lors de repas en société (Corot a une certaine technique, mais je le trouve un peu insignifiant, pas vous?) et même d'alimenter quelques conversations entre copines (Bonaparte, jeune, il était assez sexy, non?) Alors, même si j'ai pas pu voir la Joconde (les portes se fermaient quand je suis arrivée) ni la vue de la pyramide (j'ai essayé d'y monter, à six heures moins le quart, mais une dame en brassière orange s'est précipitée sur moi, comme je menaçais de poser une bombe, pour m'informer que la sortie, c'était pas par là), moi j'dis, le Louvre gratuit, c'est oui, oui, oui (et vive la rime pourrie)!
Ah et si vous y allez un jour, ne manquez surtout pas la salle à manger de Napoléon III! Y a un
tatou géant, découpé en morceaux, qui trône sur la table (oeuvre d'un artiste chinois dont j'ai évidemment oublié le nom... A voir!)

PS: Ces derniers jours, j'ai aussi testé le vin du Monoprix à 1,10 euros, la Grande Epicerie de Paris et les travaux du tram sur le boulevard Jourdan. Plus de détails dans les prochains posts!

Tranche de vie


Extrait d'une conversation entre un Parisien et une Parisienne à propos de la publicité de Chez Léon (Ouioui! Notre Chez Léon, qui s'affiche en ce moment dans tous les couloirs de métro):

- Moules plus frites à volonté pour dix euros quatre-vingt-dix, c'est bien ça! (Quand tu as faim...)
- Moui...
- Quoi, t'es pas d'accord?
- Hum... Faut aimer les frites, quoi.
- Faut aimer les moules, surtout!
- Mais nooon, les moules, c'est bon!
- Et, quoi, les frites? T'aimes pas les frites???
- Ben... Moyen...

Alors, à votre avis... Crise conjugale en perspective?

samedi, février 04, 2006

Avec un ciel si gris qu'un canal s'est perdu



Deuxième nuit à Paris et, ce matin, premier réveil difficile... J'ai une de ces gueules de bois métaphoriques!

Ah, t'as voulu faire la maligne, ahaha! Aller vivre dans la capitale française, tout ça... Hé ben maintenant, faut assumer!

Hier, y avait mes parents, encore. Aujourd'hui, plus personne. Rien que moi et ma chambre, que je devrais ranger, moi et les lettres que je m'étais promis d'écrire, moi et mes projets à deux balles. Moi et Paris... Ce matin, la ville est grise et froide.
Brrr!

Rassurez-moi, en général, les coups de blues de ce genre, ça passe, non?

vendredi, février 03, 2006

Premières sensations
















Pour ce premier "vrai" post, point de texte (c'est pas l'envie qui me manque, pourtant! Mais mes neurones commencent à fatiguer méchamment) Juste deux images, pourries, de Paris... Ci-dessus, la ville telle que je la conçois actuellement et, pour suivre, sous vos yeux ébahis, un aperçu fort sombre de ma petite chambre, bordélico-sympathique.

Bons baisers de Paris


Et hop!

Un p'tit blog vite fait, qui fleure bon le riz collant, les gaz d'échappement et toutes ces choses qui feront ma vie dans les mois à venir.

Un énoooooooooorme merci de votre présence parmi moi. N'hésitez surtout pas à commenter abondamment!